WEB2 VS WEB3

WEB2 VS WEB3

Web2 fait référence à la version d’Internet que la plupart d’entre nous connaissent aujourd’hui. Un Internet dominé par les sociétés qui fournissent des services en échange de vos données personnelles. Dans le contexte d’Ethereum, Web3 fait référence aux applications décentralisées qui s’exécutent sur la blockchain. Ce sont des applications qui permettent à quiconque de participer sans monétiser ses données personnelles.

AVANTAGES DU WEB3

De nombreux développeurs Web3 ont choisi de construire des dApps en raison de la décentralisation inhérente à Ethereum :

  • Quiconque sur le réseau a l’autorisation d’utiliser le service. En d’autres termes, aucune autorisation n’est requise.
  • Personne ne peut vous bloquer ni vous refuser l’accès au service.
  • Les paiements sont intégrés via le jeton natif, l’ether (ETH).
  • Ethereum est « Turing-complet », ce qui signifie que vous pouvez programmer à peu près tout ce que vous voulez.

COMPARAISONS PRATIQUES

Web2 Web3
Twitter peut censurer n’importe quel compte ou tweet. Les tweets Web3 ne pourraient pas être censurés, car le contrôle est décentralisé.
Un service de paiement peut décider de ne pas autoriser les paiements pour certains types de travaux. Les applications de paiement Web3 ne requièrent aucune donnée personnelle et ne peuvent pas empêcher les paiements.
Les serveurs des applications de travail à la tâche (ou gig-économie) pourraient fermer et affecter les revenus des travailleurs. Les serveurs Web3 ne peuvent pas fermer. Ils utilisent Ethereum, un réseau décentralisé de milliers d’ordinateurs, comme backend.

Cela ne signifie pas pour autant que tous les services doivent être transformés en dApps. Ces exemples illustrent simplement les principales différences entre les services Web2 et Web3.

LIMITATIONS DU WEB3

Le Web3 affiche actuellement quelques limitations :

  • Évolutivité : Les transactions sont plus lentes sur le Web3 car elles sont décentralisées. Les changements d’état, comme un paiement, doivent être traités par un mineur et propagés sur le réseau.
  • UX : Interagir avec les applications Web3 peut nécessiter des étapes, des logiciels et des connaissances supplémentaires. Cela peut constituer un obstacle à son adoption.
  • Accessibilité – le manque d’intégration dans les navigateurs Web modernes rend le web3 moins accessible à la plupart des utilisateurs.
  • Coût : La plupart des dApps réussies publient de très petites portions de leur code sur la blockchain car c’est coûteux.

CENTRALISATION ET DÉCENTRALISATION

Dans le tableau ci-dessous, nous répertorions certains des avantages et inconvénients des réseaux numériques centralisés et décentralisés.

Systèmes centralisés Systèmes décentralisés
Faible diamètre de réseau (tous les participants sont connectés à une autorité centrale). L’information se propage rapidement, car la propagation est gérée par une autorité centrale avec de nombreuses ressources informatiques. Les participants les plus éloignés du réseau peuvent potentiellement être très éloignés les uns des autres. Les informations diffusées d’un côté du réseau peuvent prendre beaucoup de temps pour atteindre l’autre côté.
Généralement plus performants (débit plus élevé, moins de ressources informatiques totales dépensées) et plus faciles à implémenter. Habituellement moins performants (débit plus faible, plus de ressources informatiques totales dépensées) et plus complexes à implémenter.
En cas de conflits de données, la résolution est claire et facile : la source de vérité est l’autorité centrale. Un protocole (souvent complexe) est nécessaire pour le règlement des litiges. si les pairs font des déclarations contradictoires sur l’état des données sur lesquelles les participants sont censés être synchronisés.
Point de défaillance unique : les acteurs malveillants peuvent démanteler le réseau en ciblant l’autorité centrale. Aucun point de défaillance unique : le réseau peut toujours fonctionner même si une grande partie des participants sont attaqués/retirés.
La coordination entre les participants au réseau est beaucoup plus facile et est gérée par une autorité centrale. L’autorité centrale peut contraindre les participants au réseau à adopter des mises à niveau, des mises à niveau de protocole, etc. avec très peu de friction. La coordination est souvent difficile, car aucun agent n’a le dernier mot sur les décisions prises au niveau du réseau, les mises à niveau des protocoles, etc. Dans le pire des cas, le réseau est enclin à se fracturer lorsqu’il y a des désaccords sur les changements de protocole.
L’autorité centrale peut censurer les données, en empêchant potentiellement certaines parties du réseau d’interagir avec le reste du réseau. La censure est beaucoup plus difficile, car les informations ont de nombreux moyens de se propager sur le réseau.
La participation au réseau est contrôlée par l’autorité centrale. Tout le monde peut participer au réseau. Il n’y a pas de « gardiens ». Idéalement, les coûts de participation sont très faibles.

Notez qu’il s’agit là de modèles généraux qui ne sont pas nécessairement valables pour tous les réseaux. En outre, en réalité, le degré de centralisation ou de décentralisation d’un réseau repose sur un spectre. Aucun réseau n’est entièrement centralisé ni entièrement décentralisé.

https://ethereum.org/fr/developers/ : WEB2 VS WEB3