IPFS Le stockage Web3 décentralisé

IPFS : l'hébergement de données en pair-à-pair

IPFS : l'hébergement de données en pair-à-pair

Décentraliser la distribution de données

L’hébergement de données est aujourd’hui au cœur des infrastructures numériques. Celles-ci sont généralement stockées sur des serveurs informatiques gérés par des organisations ou des prestataires spécialisés. Un gestionnaire de données doit se donner les moyens de les distribuer, de maintenir ses infrastructures et d’assurer leur sécurité. Ces serveurs constituent des points de défaillance ; s’ils ne fonctionnent plus, les données ne sont plus disponibles.

IPFS (InterPlanetary File System) est un protocole de d’hébergement décentralisé de données. Son rôle est de connecter un ensemble de serveurs indépendants les uns des autres, pour qu’ils se partagent des fichiers sans dépendre d’un serveur central. Le protocole a été créé en 2015 par Juan Benet, et c’est une technologie de référence du web décentralisé (dWeb).

Présentation

Sur le web traditionnel, lorsque vous souhaitez accéder à une ressource, vous allez utiliser une URL (Uniform Resource Locator) pour la localiser. Prenons l’exemple de du white paper de Bitcoin, hebergé sur de site Web bitcoin.org :

https://bitcoin.org/bitcoin.pdf

Cette URL est composée de plusieurs informations :

  • https:// : c’est le protocole à utiliser pour accéder à la ressource. Il s’agit, dans cet exemple, du protocole HTTP combiné à un certificat TLS ou SSL, délivré par une autorité de certification.
  • bitcoin.org : c’est le nom de domaine permettant de connaître l’adresse du serveur web où se situe le Web. Il est résolu grâce au système de nom de domaine (DNS), qui permet d’obtenir l’adresse IP du serveur.
  • /bitcoin.pdf : c’est le chemin pour accéder à la ressource disponible sur le serveur. Ici, en l’occurence, il s’agit du nom du fichier.

En entrant cette URL dans votre navigateur web, vous allez accéder à la page web qui est hébergée sur un serveur, situé quelque part sur la planète.

Cet échange est basé sur un modèle client-serveur :

  • Le client (le navigateur web) envoie une requête à un serveur web.
  • Le serveur reçoit les requêtes et répond avec la ressource demandée. La transaction se fait à travers le protocole HTTPS.

IPFS permet d’héberger n’importe quels types de données de manière décentralisée. Elles ne sont pas distribuées par un seul serveur, mais par plusieurs nœuds du réseau, indépendants les uns des autres.

Le système est basé sur une architecture pair-à-pair (P2P), sur laquelle chaque nœud joue le rôle de client et de serveur ; chaque nœud peut accéder et distribuer des données. Le protocole d’échange est donc un équivalent du protocole HTTP, mais avec un paradigme différent.

Pour accéder à une ressource sur IPFS, le protocole ne se base pas sur sa localisation, mais sur son contenu. Chaque ressource est représentée par un identifiant unique, défini par son contenu (CID ou Content Identifier). Reprenons l’exemple précédent ; le white paper de Bitcoin est hébergé sur IPFS. Il est identifié de cette façon :

QmRA3NWM82ZGynMbYzAgYTSXCVM14Wx1RZ8fKP42G6gjgj

Pour accéder au fichier, il faut passer par un nœud connecté au réseau IPFS. Si vous n’avez pas de nœud IPFS sur votre ordinateur, il est possible d’utiliser une extension de navigateur ou un service web qui permet d’interroger un nœud mis à disposition par quelqu’un d’autre. C’est ce qu’on appelle une passerelle. Par exemple, vous pouvez utiliser celles mises à disposition par IPFS, Cloudflare ou encore Infura.

https://ipfs.io/ipfs/QmRA3NWM82ZGynMbYzAgYTSXCVM14Wx1RZ8fKP42G6gjgj

Pour interagir avec IPFS, il est donc possible d’utiliser des passerelles, mais aussi des logiciels, extensions de navigateurs et d’autres outils dédiés (CLI, API, etc.). Notez qu’il est aussi possible d’utiliser IPFS sur un réseau local et privé.

La décentralisation des données apporte plusieurs propriétés :

  • Disponibilité : les données étant présentes sur plusieurs nœuds, leur disponibilité est accrue.
  • Liberté : n’importe qui peut utiliser IPFS et partager les données qu’il souhaite. Les données sont dupliquées sur plusieurs nœuds indépendants, ce qui rend la censure plus compliquée.
  • Performance : les ressources sont accessibles en pair-à-pair. De ce fait, il n’y a pas besoin d’aller chercher un fichier sur un serveur situé à des milliers de kilomètres si votre voisin l’a déjà. Cela rend donc l’accès aux données plus efficace.

Principe

IPFS est un système collaboratif et participatif, sur lequel chaque fichier est représenté par un identifiant unique. Si personne ne connaît l’identifiant d’un document, personne ne pourra y accéder. D’un autre côté, un document ne peut pas être supprimé d’IPFS s’il y a au moins un nœud du réseau qui le rend disponible.

Cela est similaire au web traditionnel ; il est impossible de supprimer un fichier qui a été copié sur plusieurs sites web. La différence sur IPFS, c’est que vous pouvez trouver les copies à l’aide de l’identifiant unique, si celles-ci n’ont pas été modifiées entre temps.

IPFS fonctionne si les utilisateurs téléchargent et partagent les fichiers sur le réseau. Par défaut, lorsqu’un utilisateur accède à un fichier sur IPFS, celui-ci est automatiquement partagé, de manière à le rendre disponible aux autres pendant un temps limité. Il est aussi possible de distribuer des fichiers de manière permanente ; c’est la notion de pin / unpin (épingler / désépingler). Si vous connaissez le téléchargement par torrent, c’est le même principe.

Pour héberger des fichiers, vous devez alors les pin sur IPFS pour être certain qu’ils soient toujours accessibles. Pour cela, soit il faut utiliser un nœud toujours connecté au réseau, soit utiliser des services appelés pinning services, qui le feront à votre place (de la même manière que les hébergeurs traditionnels). Ce mode de fonctionnement pousse à la collaboration. Vous pouvez, entre amis ou partenaires, rendre disponibles vos données.

Cas d’usage

De par les propriétés qu’apporte le pair-à-pair, IPFS peut être utile pour différents cas d’utilisation.

Il permet le stockage de grande quantité de données, répartie entre différents nœuds. Cela peut être des sites web, des archives ou tout type de données. La réplication sur différents clusters permet de partager des documents avec de bonnes performances en termes de débit. L’aspect décentralisé permet rend le partage de données difficilement censurable. Lorsqu’un contenu est distribué, il est ensuite partagé par tous les nœuds qui y accèdent. Cela apporte de la liberté et de l’indépendance aux créateurs de contenu.

L’identifiant d’un fichier peut être inscrit sur une Blockchain. Une Blockchain est un registre de données décentralisé, sur lequel les informations inscrites sont horodatées et immuables ; elles ne peuvent pas être modifiées ou supprimées. De ce fait, cela permet d’horodater un document et prouver qu’il a existé à un instant t.

Il est aussi possible de configurer un identifiant IPFS derrière un nom de domaine, notamment un nom ENS (Ethereum Name Service). Par exemple, nous avons configuré notre site web derrière le nom cryptoms.eth. Ce principe permet d’avoir un nom de domaine et un site web décentralisés ; c’est ce qu’on appelle le dWeb. Pour accéder au dWeb, vous pouvez utiliser un navigateur web compatible, ou utiliser une passerelle comme eth.link. Le moteur de recherche Almonit permet notamment d’explorer différents sites Web déployés avec ENS et IPFS. Notez aussi que le navigateur Web Brave supporte nativement IPFS.

Voici quelques exemples de projets qui utilisent IPFS :

  • PeerPad : une solution d’édition de document collaborative
  • DTube : une plateforme vidéo
  • Audius : une plateforme de musique
  • IPVC : un gestionnaire de version (comme Git) décentralisé
  • OrbitDB : une base de données distribuée
  • Fleek : un service de déploiement de sites web
  • FileCoin : système coopératif de stockage numérique basée sur une Blockchain
  • Microsoft ION : le projet d’identité numérique de Microsoft

Comment ça fonctionne ?

IPFS est un système est basé sur trois grands principes :

  • L’adressage des contenus
  • La représentation des contenus
  • La découverte des contenus

Adressage de contenu

Le protocole se base sur un système d’adressage pour identifier des fichiers. Chaque fichier est identifié par une empreinte cryptographique unique, appelée content identifier (CID). Cette empreinte est calculée à l’aide d’une fonction de hachage à partir des données contenues dans le fichier. Ce principe est souvent utilisé pour obtenir une signature numérique d’un fichier ou une somme de contrôle (checksum) ; cela permet de vérifier l’intégrité d’un fichier.

Pour permettre l’adressage de tous types de données sur le réseau, IPFS utilise IPLD (InterPlanetary Linked Data). C’est un outil qui permet d’obtenir un identifiant unique en fonction du type de structure de données.

Un identifiant comme “QmRA3NWM82ZGynMbYzAgYTSXCVM14Wx1RZ8fKP42G6gjgj” est donc unique et correspond au contenu du white papier de Bitcoin. Si cette page est modifiée, un autre identifiant devra être utilisé pour accéder à la nouvelle version de celle-ci. IPFS propose des solutions pour justement permettre aux utilisateurs d’accéder toujours à la dernière version d’un fichier : IPNS.

L’idée d’IPNS (InterPlanetery Name System) est de pouvoir créer des identifiants qui pointent vers la dernière version d’un fichier.

Cependant, les identifiants restent des empreintes cryptographiques difficilement lisibles, et impossibles à retenir. Pour faciliter leur utilisation, il est possible de les configurer derrière un nom de domaine.

Représentation des contenus

IPFS utilise une structure de données basée sur des graphes orientés acycliques (DAG), plus précisément des arbres de hachage (arbres de Merkel). Ce concept est particulièrement utilisé dans les systèmes distribués, notamment les protocoles Blockchain.

Un arbre de Merkel est une structure qui contient des empreintes cryptographiques d’un volume de données. Le principe est de pouvoir vérifier l’intégrité d’un ensemble de données sans avoir besoin de les vérifier une par une.

IPFS utilise ce concept pour identifier les fichiers et les répertoires. Si un fichier contenu dans un répertoire est modifié, l’empreinte (donc l’identifiant) de celui-ci ainsi que celle du répertoire changent. Cela permet de détecter efficacement où il y a eu une modification, et aux utilisateurs de retélécharger seulement le fichier modifié. Cela améliore ainsi les performances lors des téléchargements. De plus, chaque fichier est divisé en plusieurs blocs de données. Cela permet de télécharger un fichier à partir de plusieurs sources en même temps.

Réseau p2p

Découverte des noeuds

Lorsqu’un nœud IPFS démarre, il va chercher à se connecter à d’autres nœuds du réseau via un protocole de découverte de nœuds.

Ce protocole est basé sur Kademlia, aussi utilisé par d’autres systèmes P2P (eMule, Bittorrent, Ethereum, Bitcoin, etc.). Il s’appuie sur le principe des tables de hash distribuées ou DHT. IPFS utilise notamment la librairie libP2P pour gérer ce mécanisme.

Chaque nœud a un identifiant unique ainsi qu’une adresse, et dispose d’une table de clés/valeurs avec les identifiants et adresses des nœuds qu’il connaît. Au démarrage, un nœud va se connecter à des nœuds prédéfinis, et leur demander les informations sur les nœuds qu’ils connaissent. Ainsi, il va se connecter à plusieurs d’entre eux.

Découverte de contenu

Le processus pour télécharger un fichier sur IPFS se déroule en 3 phases :

  1. Découverte

Pour récupérer un contenu, IPFS utilise aussi une table de hachage distribuée. Cette table associe des identifiants de contenu (CID) avec les identifiants des nœuds qui les hébergent. Lorsqu’un nœud veut accéder à un contenu, il récupère donc les identifiants des nœuds sur lesquels le contenu est présent.

  1. Routage

Ensuite, il va utiliser la table qui contient les adresses des noeuds pour s’y connecter.

  1. Échange

Une fois connecté, le nœud va télécharger le contenu à partir des paires identifiées. Pour cela, IPFS utilise le module Bitswap. Les différentes parties du fichier demandé peuvent être téléchargées à partir de sources différentes, comme lors de téléchargement de torrent ; cela améliore la rapidité de téléchargement. Une fois le contenu téléchargé, son intégrité est vérifiée : l’empreinte cryptographique est calculée et comparée avec l’identifiant du fichier demandé.

Un pas de plus pour le web décentralisé

IPFS propose donc une solution d’hébergement de données décentraliséeperformante et open source. En s’appuyant sur des technologies pair-à-pair, les données peuvent être distribuées sur le réseau IPFS et bénéficier de plus de résilience.

L’identification de fichiers basée sur leur contenu permet une approche différente de l’adressage. Celle-ci à l’avantage de permettre à n’importe qui disposant d’un identifiant, d’accéder à la ressource correspondante à partir du moment où elle est hébergée par au moins un nœud. Ce fonctionnement pousse à la participation et la collaboration des utilisateurs.

Le projet IPFS est soutenu par un certain nombre d’acteurs, et dispose d’un écosystème grandissant. Plusieurs applications se construisent en exploitant ce protocole, notamment des applications sur Blockchain (dApps), des plateformes d’hébergement de données ou encore de streaming audio/vidéo. IPFS s’inscrit comme un protocole de référence dans les technologies du web décentralisé (dWeb).

WEB2 VS WEB3

WEB2 VS WEB3

Web2 fait référence à la version d’Internet que la plupart d’entre nous connaissent aujourd’hui. Un Internet dominé par les sociétés qui fournissent des services en échange de vos données personnelles. Dans le contexte d’Ethereum, Web3 fait référence aux applications décentralisées qui s’exécutent sur la blockchain. Ce sont des applications qui permettent à quiconque de participer sans monétiser ses données personnelles.

AVANTAGES DU WEB3

De nombreux développeurs Web3 ont choisi de construire des dApps en raison de la décentralisation inhérente à Ethereum :

  • Quiconque sur le réseau a l’autorisation d’utiliser le service. En d’autres termes, aucune autorisation n’est requise.
  • Personne ne peut vous bloquer ni vous refuser l’accès au service.
  • Les paiements sont intégrés via le jeton natif, l’ether (ETH).
  • Ethereum est « Turing-complet », ce qui signifie que vous pouvez programmer à peu près tout ce que vous voulez.

COMPARAISONS PRATIQUES

Web2 Web3
Twitter peut censurer n’importe quel compte ou tweet. Les tweets Web3 ne pourraient pas être censurés, car le contrôle est décentralisé.
Un service de paiement peut décider de ne pas autoriser les paiements pour certains types de travaux. Les applications de paiement Web3 ne requièrent aucune donnée personnelle et ne peuvent pas empêcher les paiements.
Les serveurs des applications de travail à la tâche (ou gig-économie) pourraient fermer et affecter les revenus des travailleurs. Les serveurs Web3 ne peuvent pas fermer. Ils utilisent Ethereum, un réseau décentralisé de milliers d’ordinateurs, comme backend.

Cela ne signifie pas pour autant que tous les services doivent être transformés en dApps. Ces exemples illustrent simplement les principales différences entre les services Web2 et Web3.

LIMITATIONS DU WEB3

Le Web3 affiche actuellement quelques limitations :

  • Évolutivité : Les transactions sont plus lentes sur le Web3 car elles sont décentralisées. Les changements d’état, comme un paiement, doivent être traités par un mineur et propagés sur le réseau.
  • UX : Interagir avec les applications Web3 peut nécessiter des étapes, des logiciels et des connaissances supplémentaires. Cela peut constituer un obstacle à son adoption.
  • Accessibilité – le manque d’intégration dans les navigateurs Web modernes rend le web3 moins accessible à la plupart des utilisateurs.
  • Coût : La plupart des dApps réussies publient de très petites portions de leur code sur la blockchain car c’est coûteux.

CENTRALISATION ET DÉCENTRALISATION

Dans le tableau ci-dessous, nous répertorions certains des avantages et inconvénients des réseaux numériques centralisés et décentralisés.

Systèmes centralisés Systèmes décentralisés
Faible diamètre de réseau (tous les participants sont connectés à une autorité centrale). L’information se propage rapidement, car la propagation est gérée par une autorité centrale avec de nombreuses ressources informatiques. Les participants les plus éloignés du réseau peuvent potentiellement être très éloignés les uns des autres. Les informations diffusées d’un côté du réseau peuvent prendre beaucoup de temps pour atteindre l’autre côté.
Généralement plus performants (débit plus élevé, moins de ressources informatiques totales dépensées) et plus faciles à implémenter. Habituellement moins performants (débit plus faible, plus de ressources informatiques totales dépensées) et plus complexes à implémenter.
En cas de conflits de données, la résolution est claire et facile : la source de vérité est l’autorité centrale. Un protocole (souvent complexe) est nécessaire pour le règlement des litiges. si les pairs font des déclarations contradictoires sur l’état des données sur lesquelles les participants sont censés être synchronisés.
Point de défaillance unique : les acteurs malveillants peuvent démanteler le réseau en ciblant l’autorité centrale. Aucun point de défaillance unique : le réseau peut toujours fonctionner même si une grande partie des participants sont attaqués/retirés.
La coordination entre les participants au réseau est beaucoup plus facile et est gérée par une autorité centrale. L’autorité centrale peut contraindre les participants au réseau à adopter des mises à niveau, des mises à niveau de protocole, etc. avec très peu de friction. La coordination est souvent difficile, car aucun agent n’a le dernier mot sur les décisions prises au niveau du réseau, les mises à niveau des protocoles, etc. Dans le pire des cas, le réseau est enclin à se fracturer lorsqu’il y a des désaccords sur les changements de protocole.
L’autorité centrale peut censurer les données, en empêchant potentiellement certaines parties du réseau d’interagir avec le reste du réseau. La censure est beaucoup plus difficile, car les informations ont de nombreux moyens de se propager sur le réseau.
La participation au réseau est contrôlée par l’autorité centrale. Tout le monde peut participer au réseau. Il n’y a pas de « gardiens ». Idéalement, les coûts de participation sont très faibles.

Notez qu’il s’agit là de modèles généraux qui ne sont pas nécessairement valables pour tous les réseaux. En outre, en réalité, le degré de centralisation ou de décentralisation d’un réseau repose sur un spectre. Aucun réseau n’est entièrement centralisé ni entièrement décentralisé.

https://ethereum.org/fr/developers/ : WEB2 VS WEB3

Quel tarif payer pour un dépannage informatique à domicile ?

Vos petits soucis d’ordinateur ont enfin eu raison de vous : il est temps de faire appel à quelqu’un qui s’y connait, un vrai informaticien !

Mais si vous n’y connaissez pas grand chose en informatique, difficile de savoir combien payer pour la prestation qui vous intéresse. Et c’est exactement pourquoi nous avons créé ce guide et décidé de vous donner des exemples de prix pour vous permettre d’y voir un peu plus claire. 

Les tarifs d’un informaticien : le taux horaire

Comme pour tout métier, l’informaticien travail avec un taux horaire qui augmente en même temps que ses compétences. La particularité de l’informaticien est qu’il va devoir estimer la durée de la prestation pour vous donner le prix de la prestation… sans cela, difficile pour vous de savoir combien ça va vous couter !

Comme vous pouvez l’imaginer, les taux horaires varient en fonction du statut de votre informaticien. 

Les informaticiens particuliers :

TARIF : 10€/h à 30€/h

Ce sont les moins chers ! Il s’agit ici de particuliers qui ne sont pas informaticiens de métier, mais qui ont de solides connaissances dans le domaine. Assez pour pouvoir aider quelqu’un qui n’y connait rien. Le prix varie en fonction du type de prestation proposée, du simple branchement d’ordinateur aux installations de box internet.

Pourquoi choisir un particulier : le particulier sera parfait pour toutes vos petites demandes informatiques assez faciles, branchement de materiel, connecté votre TV à internet, lancer un programme de nettoyage de votre ordinateur, etc…

Les informaticiens auto-entrepreneur :

TARIF : 15€/h à 55€/h

L’auto-entrepreneur est un professionnel de l’informatique qui travail à sont compte. Il est un peu entre le particulier et le professionnel aguerri. Il à moins de charges et de dépense que le professionnel, mais a plus de compétences qu’un particuliers…ses prix sont donc dans l’entre deux.

Pourquoi choisir un auto-entrepreneur : il est parfait pour réparer les petits problèmes de votre ordinateur, récupérer des fichiers perdus, remettre à neuf votre ordi et même pour donner des cours et vous apprendre à utiliser certains logiciels.

Le professionnel expérimenté :

TARIF : 40€/h à 100€/h

Le professionnel expérimenté à passé toute sa vie à faire de l’informatique et à développer des connaissances que le commun des mortels ne peuvent pas comprendre ! Ses tarifs sont plus cher mais il a tout le matériel adéquat et il sera efficace dans tous les domaines et arrivera à résoudre tous les types de problème, qu’ils soient matériels ou logiciels.

Pourquoi choisir un professionnel : si votre problème est vraiment très complexe, mieux vaut faire appel à un professionnel. Votre ordinateur ne s’allume plus du tout, vous voulez synchroniser tous vos objets connectés ou apprendre à coder en Ruby… faites appel à un pro !

Pourquoi créer une adresse mail pro ?

Créer son adresse mail professionnelle ?

Lorsque nous sommes professionnels et que l’on doit communiquer avec ses clients on a besoin d’une adresse mail. Bien sûr créer une adresse outlook ou hotmail ne véhicule pas sa crédibilité, nous avons besoin d’une adresse qui inclus son nom de domaine.

Qu’est-ce qu’une adresse mail pro ? 

Pour être crédible aux yeux des utilisateurs l’adresse mail doit comporter le nom de domaine de son site internet, ce qui signifie d’utiliser votre nom de société.

Ces adresses permettront au destinataire de reconnaitre dès la réception du mail la société avec qui ils ont affaire. C’est certain que cela ne garantira pas votre réussite mais elle apportera du professionnalisme à l’égard de vos clients.

Comment choisir son adresse pro ? 

Comme nous l’avons vu plus haut pour bien choisir son adresse mail il faut tout d’abord sélectionner son nom de domaine en rapport avec votre domaine d’activité, éviter les caractères spéciaux et proposer une adresse du type : contact@nom-entreprise.com 

Pour un email pro veillez à appliquer certaines règles comme :

  • Pour séparer les mots insérer des tirets ou points
  • Une adresse courte sera plus facile à garder en mémoire
  • Que le nom de l’entreprise soit clair et explicite

Les différents points pour créer son adresse mail professionnelle

A ce stade vous avez compris la nécessité et l’utilité de créer un email entreprise, il existe cependant un bon nombre d’avantages qui vous feront remercier votre choix, en effet créer une adresse mail professionnelle c’est : 

  • Elément de communication important pour son site web

Le moyen de diffusion redoutable concernant votre site, votre marque ou votre entreprise est dans un premier temps votre adresse mail qui est un moyen de communication important.

Rien de tel qu’une adresse incluant votre nom de domaine lorsque l’on créer par exemple des newsletters, ce qui va permettre d’ancrer votre marque dans la messagerie des utilisateurs. 

  • Prouver son professionnalisme en augmentant sa crédibilité

Lorsque votre adresse est directement liée avec votre entreprise et votre activité elle mieux cataloguées par les utilisateurs et vous permettra de consolider le contact ainsi que votre image.

  • Atteindre les utilisateurs

Certaines adresses comme Gmail sont vigilantes sur la sécurité et les adresses qui n’apparaissent pas professionnelles finissent généralement dans le courrier indésirable de l’utilisateur. Cela peut pénaliser une entreprise et surtout votre mise en place de communication car l’utilisateur ne le lira surement pas. A l’inverse une adresse mail professionnelle permet d’empêcher d’être stockés dans les spams et d’atteindre l’utilisateur.

  • Séparer la vie privée de la vie professionnelle 

Cela dépend de notre activité mais pour beaucoup il est préférable de bien séparer la frontière entre la maison et le bureau, en effet pouvoir se déconnecter de son travail et réduire son stress, ou tout simplement pour une question d’organisation.

Comment créer un site internet pour Google ?

Leader sur le marché Google est une hyperpuissance du web, il détient 90% des parts alors créer un site internet ne se fera pas sans lui.

Dans cet article nous allons énumérer les volontés de Google en matière de création d’un site web.

COMMENT CREER UN SITE BIEN REFERENCE SUR GOOGLE

Il existe aujourd’hui plus 1.6 milliards de sites web dans le monde.

Comment procéder pour se démarquer dans cette masse ? Et bien c’est en travaillant le SEO (Search Engine Optimization), c’est une technique qui permet de positionner un site web dans les premières pages en optimisant son référencement donc lui offrir une meilleure visibilité.

Les points essentiels de l’optimisation SEO :

  • Le contenu : en toute logique pour que votre site internet soit proposé par le moteur de recherche il doit être en rapport avec la demande de l’internaute : pour cela les mots-clés utilisés par l’internaute doivent correspondre avec ceux de votre site.
  • L’expérience utilisateur : le point à retenir pour un bon référencement et de favoriser une bonne navigation, avoir un site responsive (adaptable à toutes les tailles d’écran), la vitesse de chargement et une navigation claire.
  • Les liens : Google va prendre en compte le nombre et la qualité de liens entrants vers un site ainsi que les textes d’ancrage, en effet il doit être clair, pertinent, et si possible comporter un mot-clé sur lequel le site doit se positionner.
  • Réseaux sociaux : les partages de liens, les publications et les interactions sur les réseaux sociaux vont permettent une bonne dynamique et ainsi obtenir un référencement naturel.

AFFIN DE MIEUX REFERENCER SON SITE WEB S’INTERESSER AU FONCTIONNEMENT DE GOOGLE

Pour être vu en première page de Google, et donc apparaitre en termes de visibilité, il faut tout d’abord savoir ce que veulent les moteurs de recherche.

Du fait de son omniprésence c’est lui qui va mener la cadence du référencement naturel de votre site. D’où l’importance de connaitre son fonctionnement et d’appliquer ses exigences.

Le but premier de Google est d’offrir une réponse rapide et efficace aux utilisateurs, en leur fournissant le contenu le plus complet et le plus intéressant possible, et pour cela l’algorithme prend en compte plusieurs aspects comme :

  • L’exactitude des mots-clés 
  • Le degré de sécurité du site 
  • La qualité ainsi que la longueur du texte
  • La composition de la page ainsi que la notoriété du site 

La qualité de votre site ainsi que la réputation de votre site sont deux points qui rentrent en compte dans le moteur de recherche.

Google ne cesse d’apprendre, au fil des années il peaufine son algorithme afin de répondre aux exigences et aux besoins des utilisateurs. Aujourd’hui la stratégie de référencement est d’impliquer au centre l’expérience utilisateur.

Faire appel au service de CR TECH SOLUTION dans le but de vous faciliter la vie et d’augmenter vos chances de réussite sur le web, nous allons mettre en place point par point les différents paramètres et créer un site internet en haut des résultats de requêtes Google.